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26 juillet 2011

127 heures - (127 Hours)

127 heures (bande-annonce)

Un film de Danny Boyle
D'après le roman autobiographique "Between a Rock and a Hard Place" d'Aron Ralston
Avec James Franco (et d'autres gens qui n'ont pas forcément grand intérêt ici)

127-Heures

Pitch: un jeune homme féru de randonnée et d'escalade part se promener dans les Canyons de l'Utah, sans donner à quiconque son itinéraire.
Déjà, on comprend qu'il va se passer quelquechose de moche. Mais si on lit le synopsis disponible n'importe où sur Internet, ou si l'on regarde tout simplement la bande-annonce, on retient 2 choses:
1 - Cet homme, Aron, est resté coincé 127 heures, le bras droit sous un rocher de plus de 100 kilos, quasiment sans eau ni nourriture.
2 - Cet homme, Aron, est l'auteur d'un roman autobiographique qui raconte cette mésaventure. On en déduit donc qu'il s'en est sorti vivant.
Boum le suspense.
(Petit détail, Aron Ralston s'est coupé le bras pour se libérer, donc faute de suspense intenable quant à sa survie, on attend avec impatience la scène de boucherie, et on essaie de deviner quel outil il va utiliser pour amputer son propre bras!)

Aron Ralston est un ingénieur dynamique qui rêve de devenir guide, et passe beaucoup de temps à randonner dans les Canyons alentours. Il est juste un tout petit peu trop sûr de lui, et part sans donner son itinéraire.
Il rencontre deux jeunes randonneuses qu'il initie aux joies du saut en bassin naturel, et reprend sa route, tout en ne répondant pas clairement à l'invitation des deux sportives qui organisent une fête le soir même.
Puis, plouf, il tombe entre deux parois, le bras droit coincé, un thermos d'eau, un peu de nourriture séchée, des tonnes de piles pour son discman, et un petit couteau, genre couvert en plastique pour les pique-nique.
Et un caméscope. Et que fait-il? Il se filme.
Il réalise enfin que s'il avait répondu à sa mère quand elle lui a téléphoné, elle saurait où il est, et enverrait les secours au bout de quelques jours.
Idem pour le collègue à qui il n'a rien répondu quand celui-ci lui a demandé où il comptait aller.
S'ensuivent donc la faim, la soif, le désespoir. Ok pour ça. Mais les hallucinations sur son ex-copine (Clémence Poésy. Pourquoi joue-t-elle dans des films, déjà?), et la vision salvatrice d'un petit garçon qui ne peut qu'être son fils, et qui est donc la preuve qu'il s'en sortira, ça, non.
Tout d'abord, les scènes avec Clémence Poésy ne sont pas intéressantes. Des gros plans sur la seule expression qui passera à jamais sur son visage, c'est chiant.

clemence_poesy_personnalite_une
Et deuxièmement, faut comprendre que le petit garçon est censé être son fils, et non pas Aron enfant, ou pourquoi pas, le fils des voisins. Et ça, c'est pas gagné.
Par contre, la libération d'Aron, et la petite promenade de 5h nécessaire pour rejoindre la civilisation m'a fortement impressionnée, car quand tu viens de couper ton propre bras avec une petite cuillère (ou presque), l'idée de faire du rappel pour s'en sortir doit être épuisante!
Mais tout est bien qui fini bien, Aron est sauf, et il a bel et bien un petit garçon quelques années plus tard, et on est bien contents pour lui.
Globalement, ce film a du potentiel, mais à part le talent sympathique de James Franco, et des paysages à couper le souffle, on regrette un peu le manque de surprises causé par une histoire déjà bien connue, candidate plausible à une nomination pour les Darwin Awards!

On lui préferera Slumdog Millionaire, précédant film de Danny Boyle, lui aussi basé sur un livre.

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