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3 août 2011

Un conte de Noël - Roubaix!

Un conte de Noël - Roubaix!

Bande annonce

Un film d'Arnaud Desplechin (2007)

Avec Catherine Deneuve, Mathieu Amalric, Chiara Mastroiani, Anne Consigny, Melvil Poupaud...

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Film très Desplechianesque s'il en est, Un Conte de Noël présente des personnages quasi mythologiques aux noms alambiqués et bibliques, et une histoire de famille somme toute assez banale. Du moins, on ne se sent pas perdu dans une embrouille familiale sans fin, et il est facile de se reconnaître dans chacun des personnages.

Junon, femme d'Abel, apprend qu'elle est atteinte du même mal dont est mort son fils aîné. Ses enfants et petits-enfants s'empressent, avant la réunion de famille traditionnelle du réveillon de Noël, de faire un test de compatibilité de moelle afin de lui offrir un greffon.

Elizabeth (Anne Consigny) n'est pas compatible, mais son fils légèrement névrosé l'est, tout comme Henri (Mathieu Amalric), le frère qu'elle a renié pour une raison qui n'est jamais vraiment explicitée, mais que l'on comprend aisément. Henri est né pour servir de médicament à son frère aîné, mais ce frère est mort malgré tout, et Elizabeth en reste traumatisée.

Ivan (Melvil Poupaud), lui, n'est pas non plus compatible, mais il est le seul à maintenir une image de personne tout à fait équilibrée, même si sa chère épouse Sylvia (Chiara Mastroiani) apprend qu'elle lui a été "donnée" par Henri et Simon, un cousin, alors qu'ils étaient adolescents.

Tout cela se passe paisiblement à Roubaix, sous la neige. Rine d'exceptionnel n'arrive, les personnages s'adressent parfois à nous pour re-situer le contexte ou l'émotion présente, et les 2h de film passent doucement, mais tendrement, et moi, j'en redemande.

Quand on aime Melvil Poupaud et/Mathieu Amalric, on est gâté. Deneuve, Jean-Paul Roussillon dans le rôle d'Abel et Emmanuelle Devos ne sont pas de reste, et jouent avec aisance ces personnages qui pourraient être nous.

Un beau film.

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28 juillet 2011

La bande du Drugstore

Film Français réalisé par François Armanet, d'après son roman éponyme.

Sortie: le 17 Avril 2002.

Durée: 93 minutes.

Distribution: Mathieu Simonet, Cécile Cassel, Aurélien Wiik, Alice Taglioni, Thierry Lhermitte et Alain Bashung...

 

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C'est un film sur les relations amoureuses, entre une bande de jeunes fortunés qui ne savent pas quoi faire de leurs journées. Voici pour la présentation.

   Sinon c'est un film assez poussif qui relate l'histoire de Philippe qui tombe éperdument amoureux de Charlotte dans une soirée et qui l'embrasse après cinq minutes de film. Ensuite pendant toute la durée du film on ne comprend plus très bien où le réalisateur veut en venir. Le parcours du personnage passe par des déceptions et des apprentissages qui lui permettent de former son caractère (enfin je pense, mais ce n'est pas si évident à voir), à ce qu'il semblerait. Bref, Philippe et Charlotte vont jouer à se tromper pour se prouver leur amour et ce n'est vraiment pas intéressant.

   Les prestations des acteurs ne sont pas mémorables, cependant à noter les performances d'Alice Taglioni et de Thierry Lhermitte plutôt convaincantes et celle d'Alain Bashung très bon en prof de philo.



   La réalisation n'est pas franchement mauvaise, mais il n'y a rien d'exceptionnel non plus. Le problème étant l'histoire et la direction d'acteur quasi inexistante.

   On me reproche souvent de regarder des films qui ne sont pas intéressants pour la plupart des gens: des films comme 'Porté Disparus', 'Invasion USA', ou encore 'Nico'... Ceci étant dit, je préfère des acteurs comme Steven Seagal ou Chuck Norris qui dégagent quelque chose (même si cela n'évoque pas grand-chose à la plupart des gens), que les acteurs de ce film qui n'ont pas de présence et qui balancent leurs répliques comme s'ils lisaient un dictionnaire. Une scène choc toutefois se trouve dans le film: Philippe est avec une fille qu'il vient de rencontrer et après avoir balancé sa culotte au feu, lui fait un cunnilingus avec en fond sonore la chanson 'Les Playboys' de Jacques Dutronc. Son ami revient le voir en lui demandant ce qu'il se passe et Philippe lui répond avec un aplomb risible: 'Je révise mon oral !'.

   Voilà vous savez tout sur ce film, qui n'est pas franchement inoubliable, même si la B.O. est peut-être ce qu'il y a de plus intéressant.

   Je vous laisse cependant allez voir par vous-mêmes et vous faire votre propre opinion. Vous êtes le meilleur des juges, même si c'est Nous qui Critiquons...

27 juillet 2011

Ni à vendre ni à louer

Un film de Pascal Rabaté (2011)
Avec Jacques Gamblin, Maria de Medeiros, François Morel, François Damiens, et plein d'autres acteurs géniaux!

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Un film sans dialogues, mais pas un film muet! Un film sur une journée de vacances à la mer ("c'est supeeeer", comme dirait Mike Brank), vers Le Croizic ou St Nazaire.
Pèle-mèle, un VRP SM et sa maîtresse taquine, deux couples en villégiature qui s'échangent et se changent, du vol d'eau bénite et un cortège funéraire de toute beauté, un couple de punkettes amoureuses, et deux affreux jojos obsédés par le golf sous toutes ses formes. Avec un petit air de fanfaron et une chanson absolument extraordinaire:
"Les vacances à la mer", du Mike Brank cité plus haut.


Les vacances dansent à la mer

Pascal Rabaté est dessinateur de BD et ses personnages ressemblent à ses dessins, des gens beaux mais simples, avec toujours une petite touche de fantaisie.
Pour les amateurs de films tels que "Louise-Michel", "Quand la mer monte", ou même "Chat noir, chat blanc"!
Moi, j'ai bien rigolé et j'ai été touchée!

Point à retenir: la scène d'ouverture à elle seule vaut le coup. Une des meilleures courses-poursuites en voiturette de golf de l'histoire du cinéma, en deuxième place dans mon coeur, après la course de déambulateur d'"OSS 117, Rio ne répond plus".

 

26 juillet 2011

127 heures - (127 Hours)

127 heures (bande-annonce)

Un film de Danny Boyle
D'après le roman autobiographique "Between a Rock and a Hard Place" d'Aron Ralston
Avec James Franco (et d'autres gens qui n'ont pas forcément grand intérêt ici)

127-Heures

Pitch: un jeune homme féru de randonnée et d'escalade part se promener dans les Canyons de l'Utah, sans donner à quiconque son itinéraire.
Déjà, on comprend qu'il va se passer quelquechose de moche. Mais si on lit le synopsis disponible n'importe où sur Internet, ou si l'on regarde tout simplement la bande-annonce, on retient 2 choses:
1 - Cet homme, Aron, est resté coincé 127 heures, le bras droit sous un rocher de plus de 100 kilos, quasiment sans eau ni nourriture.
2 - Cet homme, Aron, est l'auteur d'un roman autobiographique qui raconte cette mésaventure. On en déduit donc qu'il s'en est sorti vivant.
Boum le suspense.
(Petit détail, Aron Ralston s'est coupé le bras pour se libérer, donc faute de suspense intenable quant à sa survie, on attend avec impatience la scène de boucherie, et on essaie de deviner quel outil il va utiliser pour amputer son propre bras!)

Aron Ralston est un ingénieur dynamique qui rêve de devenir guide, et passe beaucoup de temps à randonner dans les Canyons alentours. Il est juste un tout petit peu trop sûr de lui, et part sans donner son itinéraire.
Il rencontre deux jeunes randonneuses qu'il initie aux joies du saut en bassin naturel, et reprend sa route, tout en ne répondant pas clairement à l'invitation des deux sportives qui organisent une fête le soir même.
Puis, plouf, il tombe entre deux parois, le bras droit coincé, un thermos d'eau, un peu de nourriture séchée, des tonnes de piles pour son discman, et un petit couteau, genre couvert en plastique pour les pique-nique.
Et un caméscope. Et que fait-il? Il se filme.
Il réalise enfin que s'il avait répondu à sa mère quand elle lui a téléphoné, elle saurait où il est, et enverrait les secours au bout de quelques jours.
Idem pour le collègue à qui il n'a rien répondu quand celui-ci lui a demandé où il comptait aller.
S'ensuivent donc la faim, la soif, le désespoir. Ok pour ça. Mais les hallucinations sur son ex-copine (Clémence Poésy. Pourquoi joue-t-elle dans des films, déjà?), et la vision salvatrice d'un petit garçon qui ne peut qu'être son fils, et qui est donc la preuve qu'il s'en sortira, ça, non.
Tout d'abord, les scènes avec Clémence Poésy ne sont pas intéressantes. Des gros plans sur la seule expression qui passera à jamais sur son visage, c'est chiant.

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Et deuxièmement, faut comprendre que le petit garçon est censé être son fils, et non pas Aron enfant, ou pourquoi pas, le fils des voisins. Et ça, c'est pas gagné.
Par contre, la libération d'Aron, et la petite promenade de 5h nécessaire pour rejoindre la civilisation m'a fortement impressionnée, car quand tu viens de couper ton propre bras avec une petite cuillère (ou presque), l'idée de faire du rappel pour s'en sortir doit être épuisante!
Mais tout est bien qui fini bien, Aron est sauf, et il a bel et bien un petit garçon quelques années plus tard, et on est bien contents pour lui.
Globalement, ce film a du potentiel, mais à part le talent sympathique de James Franco, et des paysages à couper le souffle, on regrette un peu le manque de surprises causé par une histoire déjà bien connue, candidate plausible à une nomination pour les Darwin Awards!

On lui préferera Slumdog Millionaire, précédant film de Danny Boyle, lui aussi basé sur un livre.

24 juillet 2011

Coming soon!

Bienvenue sur notre blog de critiques de films!

Après avoir visionné "La reine des damnés", mon compère et "partner in crime", le bien nommé Kaysin et moi-même avons ressenti le besoin urgent de mettre par écrit nos émotions diverses provoquées par un tel film.

Après réflexion, nous avons décider de ne pas faire QUE des critiques de navets (www.nanarland.coms'en sort déjà très bien comme ça), mais de tous les films que nous avons l'occasion de voir, chez nous, au ciné, chez des amis. Tout y passe!

 

Ouverture très prochainement...rédaction de critiques en cours...!

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Huhuhu!

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